|
Histoire
L'idéogramme du Dao n'a pas été identifié sur les carapaces de tortue de l'époque Yin (1520-1030 av. J.C.). On admet qu'il a été introduit en Chine sous les Zhou (722-221 av. J.C.). Notion de base des Taoïstes il n'est pas resté leur propriété. Les confucianistes et les bouddhistes se la sont appropriée, et ont à chaque fois modifié son sens. Si bien que, comme le dit joliment Etiemble dans son Confucius, elle est devenue en Asie une notion aussi vague que par exemple, celle de "liberté" en Occident. " Outre le sens premier (route, chemin), tao évoque la méthode et peut signifier quelque chose comme la vertu parfaite, la sagesse accomplie, ou comme dit Granet " un art souverain qui " embrasse tout le savoir " Etiemble p119.
Valeur
Il représente un principe unique qui régit les lois fondamentales de lunivers. Il est la référence ultime de la pensée traditionnelle chinoise. Il est autant à la source dune pensée mystique que du pragmatisme chinois. Il signifie quune liaison existe entre la multiplicité des choses et des êtres. Le yin et le yang dont lalternance constitue le dao sont contenus dans le symbole même du tao. Le yin et le yang propose une découpe analogique du monde ; opposition binaire relativiste : Yin : Matière, Nuit, Obscurité, Hiver, Froid, Eau, Femme, Repos, Passif, Terre ; Yang : Energie, Jour, Lumière, Eté, Chaleur, Feu, Homme, Mouvement, Ciel.
Santé
Les méridiens sont selon le yin et le yang. La maladie est due à un déséquilibre dans lorganisme entre le yang et le yin. Les pathologies peuvent être classées en yin et yang. Lorsquil y a un déséquilibre local un déséquilibre total sensuit. Léquilibre de lorganisme réalisé est dit en accord avec le Tao. " Qui connaît lhomme connaît le Monde et la structure de lUnivers comme son histoire " Granet, p41. Maintenir la santé nécessite une nourriture équilibrée en yin et yang.
Selon le Tao la bonne santé vient avec lart dobserver la nature, dans lharmonie du yang et du yin : " Chaque humain reçoit avec son corps, un certain nombre de qualités naturelles, communes à tous les hommes, quon peut appeler sa nature (et, en lui, la nature humaine). Cette nature est telle que celui qui scrupuleusement sy conforme respecte le Tao, la norme suprême. La plupart des hommes éprouvent des passions, plus ou moins violentes. La sagesse ne consiste point à les brimer, à les anéantir, mais à les contrôler, à les harmoniser. " Etiemble, p148.
|
Retour |
|